poème macabre
Au sein d'une brume froide et pénétrante
Se fit entendre le murmure d'un poète.
A peine audible sa voix toute fluette
Perçait l'écran opaque de sa robe envoutante.
L'étau glacial, tel des lames de rasoir
Lacerait sa chair maigrelette
Usant ses os qu'il déchiquète
Noyant en sa nappe blanchâtre tout espoir.
Dans la caresse du vent,
Flottait un air célèbre
Que ce souffle funèbre
Vint susurrer aux oreilles de cet être chantant.
De sa demeure de velours
Cet étrange et pauvre petit poète
Tremblait à la manière d'un squelette,
Sachant que d'un pas macabre fut venu son dernier jour.
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